La création de ce site "je me souviens" est parti de l'idée géniale de Georges PEREC qui, par des pages laissées   blanches à la fin de son livre, invite ses lecteurs à évoquer leurs propres souvenirs. C'est ce que je me propose de faire   avec une note plus personnelle, tout en respectant la simplicité du détail et de l'anecdote.

  Plusieurs niveaux de lecture vous sont proposés :

      - au fur et à mesure de l'apparition des "je me souviens" sur la Une de mon site

      - au gré de votre envie,  par thème                                     Bonne lecture                                                  Robert

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Je me souviens de ce slow mélancolique : «Capri c’est fini !» dont le titre était en porte à faux avec la naissance d’un amour adolescent aussi fort que tumultueux !

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Je me souviens des pantalons «Twist» dits également pantalons «à pattes d’éléphant». Le mien était d'un beau gris perle

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Je me souviens avoir vécu le meilleur et le pire avec les vêtements féminins : La minijupe et le panty !

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Je me souviens des premiers tee-shirts imprimés. Il y avait deux sortes de dessins : un arbre et un grand voilier, tous deux avec des traits blancs sur fond bleu foncé. J’avais le voilier

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Je me souviens qu’avec mon copain nous avions inventé un jeu baptisé par nous : «haut les mains !». Cela consistait à une sorte de jeu de cache-cache à deux, sauf que le but était de se surprendre l’un, l’autre !

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Je me souviens que nous nous mettions nos pieds sous ceux du billard électrique pour faire durer la partie à l’infini jusqu’à ce que le patron du café nous surprenne !

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Je me souviens de la branche courbée du sureau où j’ai fait mes débuts solitaires de «Tarzan» et de «Tchita»

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Je me souviens avoir joué à ce jeu idiot mais qui nous faisait beaucoup fantasmer : « Le M.A.C.H.I.P.O.T.E »

9 lettres correspondant à 9 mots (ex :Mariage – Caresse - Haine, …) 9 prénoms de filles de nos connaissances. Par tirage au sort nous avions un verdict (ex : Mariage = Danielle)  

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Je me souviens être parti à Juan les pins avec 3 copains dans une minuscule «Morris Cooper» rouge pour écouter la voix de Duke Ellington dans les jardins, allongés dans l’herbe en mangeant des «pans bagnias». Une sensation de toucher à un fruit défendu appellé le bonheur !

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Je me souviens que pour moi et mes copains, aller au cinéma était l’occasion de rencontrer des jeunes filles et de flirter dans le noir, quand on ne se prenait pas une taloche !

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Je me souviens que nous nous réunissions au café avant de partir à l’un des bals du coin et, qu’à chaque fois,   j’étais tributaire de la gentillesse où du bon vouloir de ceux qui avaient une voiture pour m’y amené. Jamais je  n’ai insisté, par fierté et aussi timidité et me suis retrouvé bien des fois à retourner chez moi en début de  soirée  

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Je me souviens que pour se moquer de mon nom, les copains immiter le cri du phoque en battant des mains et portaient leur tête en arrière comme s'ils  jouaient avec un ballon imaginaire sur leur nez !

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Je me souviens de «Chouchou» la mascotte de «Salut les copains» : un bonhomme dessiné qui a une énorme tête et des cheveux noirs et «une coupe au bol»

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Je me souviens avoir confectionné des scoubidous, ainsi qu’une collection de porte clés

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Je me souviens qu’au café à l'heure de l’apéritif du dimanche, nous buvions des «momies» : la dose de pastis normale dans un minuscule verre. Cela a eu un effet côte d'alerte pour moi vis-à-vis de l'alcool, avec lequel j'ai établi un pacte de non agression qui tient toujours aujourd'hui.

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Je me souviens aussi avoir connu la fin de la période des bals ou les filles étaient encore accompagnées par leurs parents !

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Je me souviens du projectionniste du cinéma de village, surnomé "Popaul". il faisait également la police lorsqu’il y avait du chahut entre jeunes. Il se déplaçait avec sa lampe électrique et il avait fort à faire avec nous, sans que cela prenne pour autant des proportions dramatiques !

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Je me souviens que ma première tentative de fumer c'était avec la complicité d'un copain. Nous allumions des brindilles de platane !

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Je me souviens avoir descendu la sorgue en kayak, de Fontaine à l'Isle sur la sorgue, et avoir gardé le sentiment d'être "un explorateur" en pleine amazonie, tellement la végétation était riche et "sauvage"

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Je me souviens qu'avec les copains nous regardions avec délice toutes revues qui montraient des femmes dénudées, y compis celle du naturisme en "flouttant" les photos aux endroits intimes, jusqu'à gratter le papier pour voir si dès fois, sous le flouttage, on entre-appercevrait quelque chose !

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Je me souviens de danses autant éphémères que remuantes et joyeuses, à l’époque du «yé-yé», tels que le jerk, le hully gully, le mashed potetoes, le surtaki, le casatshock, le madison et, bien sûr le twist !